Je ne suis plus vide, putain, je vis. Étrange, je le sais. Je suis peut être ivre sans le savoir. J'ai peut être bu un peu trop, fumé un peu trop, sniffé un peu trop. J'abuse, je sais. Avec moi, c'est soit trop soit pas du tout. Mais ce n'est pas de l'alcool que j'ai bu, ce ne sont pas des joints que j'ai fumé, et je n'ai point sniffé de coke, même si ce n'est pas l'envie qui manque. A la place, j'ai bu à l'ivresse les mots s'offrant à moi, j'ai brûlé et fumé les pages d'un livre, j'ai sniffé son odeur. Vous savez, j'adore l'odeur du livre qui sent le neuf, c'est un des petits plaisirs de la vie. Je suis fière, fier, oui, beaucoup vous savez. Pas parceque j'ai lu deux livres en une journée, mais plus parce que putain, je me sens vivant. Oui bordel, vraiment ! J'aime vous écrire ces lignes, c'est jouïssif. Je me donne encore comme défis d'écrire un article en moins d'une heur et demi. Il fait 22 h 30 chez moi, si je dépasse minuit, j'aurai perdu, je m'arrêterai de vous écrire alors que j'ai trouvé ekla intéressante aujourd'hui. Putain, je viens d'écrire un bordel de pavé, et je viens de le perdre, je me sens mal, mais j'écris à une vitesse incroyable, plus qu'une dizaine de minute. Est ce suffisant pour chier un texte intéressant ? Oui, chier, ici je chie et vous recevez toute la merde de mes mots. Vous devez être scatophile pour me lire, même, pour apprécier, c'est marrant. Je ne sais plus pourquoi est ce que j'ai choisi ce pseudo là, mais je crois que c'est parce que je voudrai devenir votre heroin à vous. Je veux que vous me réclamez, que vous me chérissez, je veux circuler dans vos veine, je veux vous posséder et un jour vous me serez soumis, car votre obsession, ça serait moi. J'improvise carrément et je dois écrire de la merde, mais ce n'est pas grave. D'ailleurs, dire que ce que j'écris est de la merde, n'est ce pas une preuve de modestie ? Ou est ce ma façon d'être narcissique ? Je n'ai jamais dit que c'était mal après tout, j'écris des trucs que je ne pige pas, il n'y a qu'une réponse à tout ça, je suis devenu un peu fou, ou l'ai-je toujours été au fond ?  

Deux rencontres enrichissantes, une certaine Mayumi entre deux livres et pendant une pause pipi. #Pho depuis hier. C'est drôle, ekla reprend tout son charme aujourd'hui, tout est si beau aujourd'hui, j'éprouve même de la joie et un peu de folie. C'est mauvais signe, je vais recommencer à déprimer. Là où je vis, ceci dit, très loin de vous mais tout proche, on dit qu'être heureux est mauvais, si on l'est trop c'est qu'on sera bientôt triste. Vous savez, il m'arrive d'être triste sans raison, je vous le jure. Je chiale et puis je rigole, c'est drôle. C'est amusant car parfois je ne ressens rien et ça me fait peur, mais la peur aussi est un sentiment, un sentiment chiant, car j'aime être celui qui fait peur, pas celui qui subit, comme j'adorerai enculer la vie et non être enculée. Je suis meilleur dans le rôle d'actif vous savez ? J'ai toujours eu ce don là pour décrire l'acte, c'est marrant. Je suis heureux de vous annoncer que vous êtes carrément dérangé si vous lisez cet article jusqu'à maintenant, quelqu'un de normal, aurait été découragé par la taille, ou aurait juste dit "wtf" en lisant le premier paragraphe, mais toi, es tu normal ? Parles moi de toi, je ne fais que parler de moi et je me sens seul à le faire. Parles moi de toi sans jamais en dire trop, car si tu le fais, je serai déçu. J'aime t'imaginer, toi qui lit mon article, tu me trouves comment ? Non pas so fucking fabulous ça je le sais. Mais je veux dire, fou, folle, idiot ? Stupide ? Conne ? Pourquoi pas tous à la fois ? Pourquoi pas intéressant aussi ? Tous ces trucs là, je les suis. Je sais ce que je suis tout en ne le sachant pas, je n'arrive pas à me comprendre. La taille de mon article me fait peur, il est carrément creux, cela me décourage. Je ne vous ai pas du tout parler des livres que j'ai lu. Choisissez, je le ferai dans un autre article, préférez vous que je vous parle d'Amsterdamnation ou du Fait du prince ? Le premier a été mon favoris, y'avait deux nouvelles largement bandantes, si je n'étais pas au bord d'un véhicule, j'en aurai ronronné. Et vous, que vous procure la lecture ? J'aime Lecture, autant que j'aime écriture. Ces deux là sont les drogues les plus puissantes qui existent. Vous savez, je préfère Baudelaire. C'est un putain de génie, je veux en pleurer. Je sais pas pourquoi, maintenant, je vous parle de lui. Tout ce que je sais est que je vais me sentir con en relisant mon article demain alors je ne relirais point. Je n'ai pas l'habitude de relire de toute façon, c'est con ça relire. Mais je fais tout plein de fautes, excusez moi. Même si je ne suis pas vraiment désolé car vous aussi, vous en faites, peut être même plus que moi. Bordel, je suis surpris, rien qu'une demi heur et je ne m'arrête pas de vous écrire, j'ai déjà écrit tout ça, mes doigts refusent de céder, de ne plus taper. Car c'est comme ça. Je ne suis pas entrain d'écrire, là, ce n'est pas comme ça que j'écris. Mais je sais pas, ça me rend heureux de taper des phrases insignifiante car je me dis que putain, ici, c'est chez moi, vous n'avez aucun droit sur moi et je peux poster ce dont j'ai envie. Même si c'est de la merde de haute gamme. Buvez mes mots jusqu'à ce que vous soyez aussi ivres que moi, pour apprécier ce que j'écris...Je suis en dilemme, poster ou ne pas le faire ? J'ai peur de ne pas vous intéresser, oui, MOI, j'ai peur de ça. Au fond, j'ai peur de pleins de trucs. Je suis humain, malgré moi. Devrais-je vous poster un petit truc que j'ai écrit ? Je ne sais pas, dans ce cas, un truc court que j'ai écrit y'a un moment, histoire de compenser avec toute cette pourriture. Bordel que j'aime ce fragment de texte ; 

« Aimes moi, comme tu n’as jamais aimé une autre » Avait elle soufflée contre ses lèvres. Chéris moi, comme tu n’as jamais chéris quelqu’un. Et que sur ta bouche, repose mon prénom,  la marquant de mon venin. Je veux lire dans tes yeux, l’étendue de ta passion. Celle que tu me portes, dans mes rêves…Où au creux de mon oreille, tu susurres un mot solitaire, et pourtant si suffisant. Mais hélas, ce n’est que rêve et fantasmagorie. Je sais pourtant que c’est honteux –à mon âge- de croire en magie. 

Voici une musique fort bandante. Soulagez vous en pensant à moi. 

Fact#2 : J'ai peur du vide.